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. Au plus profond de la nuit A l'heure où la lune luit Dissimulés par les buissons Deux yeux guettent, polissons. Ils ne brillent presque pas Tout absorbés par vos ébats Pas un bruit ne les trahit Lorsque retentissent vos cris. Ils s'engorgent de votre plaisir Ne perdant rien de vos désirs S'imprégnant de l'air qui vous frôle Rêvant d'en inverser les rôles. Jamais rassasiés de ces visions De votre corps à croupetons Sur cet autre transpercé Ils ne cessent de vous caresser. Lorsque tout sera terminé Que vos habits éparpillés Auront rejoint vos formes rondes Ils partiront vers d'autres mondes. Vous n'en aurez rien su Pensant que votre corps nu Ne s'offrait qu'à quelques privilégiés. Et bien vous vous trompiez ! |
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